SAISON 2007-2008
26/09/2007 - Thérapie transgénérationnelle et rituels de guérison - Bruno
Clavier
Dans la clinique des fantômes familiaux, le génosociogramme permet de repérer des structures psychiques pathogènes, héritées des ancêtres, qui hantent les descendants et
handicapent leur capacité à vivre pleinement leur existence. Souvent, ceux-ci sont coincés dans des schémas de vie dont ils n’ont pas la maîtrise et que l’analyse traditionnelle ne permet pas ou
n’a pas permis d’éviter. Ce repérage transgénérationnel est un premier moyen de décoincer les individus enfermés dans ces répétitions. Toutefois, nous constatons dans bien des cas que le travail
sur l’arbre ne suffit pas. Lorsque par exemple la structure psychique héritée des ancêtres est devenue partie intégrante de la personnalité, des rituels peuvent s’avérer nécessaires. En ce sens,
le chamanisme (celui d’Amérique du Nord, adapté à notre pensée occidentale que nous pratiquons au Jardin d’idées), utilisé conjointement à l’outil récent qu’est la psychophanie, représente une
aide réelle dans les techniques de guérison des ancêtres, c’est-à-dire dans la transformation de l’inscription, en nous, des structures psychiques pathogènes des ancêtres. Nous verrons donc que,
si cette structure ancestrale a été généralement dupliquée durant la construction mentale de l’individu, elle continue à s’ancrer sous une forme inconsciente, dans la vie de tous les jours, à
travers des comportements ou des rapports aux objets matériels, et ce, malgré la prise de conscience du fantôme familial ou en dépit de rituels effectués pour ses
ancêtres.
17/10/2007 - La guérison spirituelle angélique, c'est quoi ? - Paul-André Latulippe
Dans les années 1990, Paul André Latulippe a bénéficié (par le canal de Marie Lise Labonté 1*) de l’enseignement
des Anges Xédah qui lui ont appris à intervenir sur la structure des corps subtils. Il nous exposera ce que sont ces enseignements et à quoi servent : quels sont ces corps, comment percevoir et
décrypter les configurations énergétiques qui les constituent, qu’est-ce qu’expriment ces structures au regard du besoin de l’âme, que veut dire se guérir pour les anges, quelles sont ces
interventions, à quoi servent-elles, en quoi diffèrent-elle des autres interventions énergétiques, qui peut ou devrait en bénéficier et qui est apte à les pratiquer…
Cette présentation de ce que les Anges Xédah ont appris à Paul André sera accompagnée d’exercices pratiques (soyez donc à l’aise dans vos habits).
1* Voir à ce sujet : Marie-Lise Labonté, Les Anges Xédah, Tome 1 et 2 (Éd. Louise Courteau), De l'Ange à l'Archange, Les familles d’âmes, Maître de ses chakras, maître de sa vie (Éd. Le Dauphin
Blanc).
16/01/2008 - Guider sur le chemin de la parentalité - Christine Canault
Le Dr Christine Canault est une hapto-pyschothérapeute qui accompagne les parents et leurs bébés pendant et après la
grossesse. Comme elle a longuement participé aux recherches transgénérationnelles du Jardin d’idées d’où sont nées les week-ends de formation, nous lui avons demandé de nous parler de la place
qu’occupe dans sa pratique l’énorme travail qu’elle a fait avec nous.
La grossesse est un moment particulier au cours duquel les parents réactualisent leur naissance et leur petite enfance et où, de ce fait, ils peuvent être confrontés à des souffrances passées. Au
cours des accompagnements que je propose, les parents découvrent, en même temps, le monde de l’affectivité dans la rencontre avec leur enfant et les difficultés inhérentes au devenir parent qui
proviennent de leur propre histoire personnelle et transgénérationnelle. Les deuils non faits d’enfants morts très précocement, in utero ou lors de fausses couches, ainsi que ceux des femmes
mortes en couches sont source de fantôme et de répétitions transgénérationnelles dans les lignées maternelles. Lorsque les parents, et en particulier la mère, prennent conscience de ces
transmissions et peuvent verbaliser leurs angoisses en séance, il leur devient possible de préserver l’enfant en gestation. Ceci, à condition de maintenir pendant ce temps la relation affective
avec lui. Ces transmissions ont alors un impact tout autre sur l’enfant : d’aborder les traumatismes familiaux permet aux parents de donner à leur enfant sa vraie place dans l’ici et maintenant.
Et l’accompagnement affectif permet au couple, quelles que soient les situations douloureuses traversées ou les difficultés rencontrées, d’être reconnu dans le bon qu’ils représentent et donc, de
se réconcilier avec eux-mêmes. Cette réconciliation est essentielle pour le devenir mère comme le devenir père. Sans elle, comment peuvent-ils accueillir leur enfant et l’aimer ? Alors qu’en
étant ainsi confirmés dans leur parentalité, ils peuvent s’engager dans la relation affective avec leur enfant et défendre leur désir d’inventer en toute liberté leur manière à eux d’être
parents. Ils deviennent responsables et conscients de leur rôle et de leur devoir vis-à-vis de leur enfant et lui donnent l’opportunité de prendre sa place au monde, en se sachant reconnu et
accepté dans son essence.
20/02/2008 - Le mystère des zones réflexes - Michel Larroche
Qu’est-ce que les zones réflexes ? Ce sont des surfaces du corps (pied, main, œil, oreille, langue etc…) qui, présentant
une cartographie de l’ensemble de ses organes et fonctions, permettent de détecter ceux qui sont en souffrance et réclament un soin.
Michel Larroche est l’auteur de deux ouvrages : "Mes cellules se souviennent…", le récit du cheminement de ses recherches et leur suite logique, et "si mes cellules savaient apprendre ?" [Tous
deux publiés aux Editions Guy Trédaniel, 1994, 2007]. Dans ce second livre, il présente les grandes structures énergétiques du champ morphogénétique, ainsi que les différentes échelles
détectables et corrigibles de ce dernier. Chakras, méridiens et zones réflexes y sont donc décrits dans une remarquable synthèse qui, les reliant ensemble, permet leur exploitation médicale.Nous
lui avons demandé de nous parler plus particulièrement des zones réflexes qui, aux yeux du profane, sont l’un des mystères du corps vivant. Les zones réflexes sont connues depuis la plus haute
antiquité. Cette connaissance s’est, hélas, transmise jusqu’à nous de façon incomplète et dispersée. Elle n’en a pas moins donné, grâce aux travaux de chercheurs passionnés et courageux, des
techniques qui ont fait leurs preuves parmi les méthodes de soins. La valeur de la réflexologie n’est donc plus à démontrer. C’est ce qui explique qu’elle fasse actuellement son entrée dans
certains hôpitaux qui placent l’intérêt du patient au-dessus des formalismes dogmatiques. Malheureusement, la réflexologie se sépare actuellement en plusieurs techniques redécouvertes séparément
et indépendamment les unes des autres. Chacun d’elle, selon une sensibilité et une intuition appuyée sur une solide observation quotidienne, s’est intéressé qui au pied, qui à l’iris ou au
pavillon externe de l’oreille, sans jamais faire le rapprochement ni la synergie qui pourtant s’imposaient entre toutes ces zones dans le totum corps-esprit.
Michel Larroche nous convie donc à un petit voyage dans le monde des zones réflexes et de leur parfaite hiérarchie dans l’unité de l’information du champ morphogénétique. Et pour ceux qui auront
déjà lu et si mes cellules savaient apprendre ?, il sera ravi de répondre à toutes les autres questions que ce bel ouvrage a soulevées en vous.
19/03/2008 - L'enseignement sans parole dans le Laozi ou l'art de savoir s'arrêter - Benny Cassuto
« Les images naissent de l’intention et les paroles naissent des images. Rien n’est plus
efficace que les mots pour faire retour aux images et rien n’est plus efficace que les images pour approcher l’intention. Les mots sortent des images et les images éclairent l’intention. Mais, si
les mots (qui sortent des images) sont fixés, alors ce n’est plus ce qu’on nomme langage et si les images (qui éclairent l’intention) sont fixées, alors ce ne sont plus les images (celles qui
reflètent efficacement la subtilité de l’intention). » En quelques phrases bien placées, Wang Bi, commentateur du Dao De Jing de Laozi nous amène à méditer sur une respiration entre le caché et
le visible.
Il y a en nous la part qui sait, en deçà des mots et des images car elle est reliée à l’essence de son origine, à l’histoire de la vie comme à l’histoire individuelle, une nature fœtale tellement
proche des débuts que toute la perception s’en trouve imprégnée. Et puis il y a la part qui cherche à savoir, par les mots et par les images et qui doit faire l’apprentissage d’une coupure, car
l'essence nous échappe toujours.
Nous continuerons, durant cette soirée, notre promenade dans les chapitres de ce livre sans fin qu'est le Laozi, en en sondant la poésie par les images-mots que sont les idéogrammes afin
d'apercevoir la profondeur.
16/04/2008 - La féerie du néant, Introduction à l'enseignement, la recherche et la pratique chamanique - Pierre Bacelon
Universitaire de formation, Pierre Bacelon est
physico-chimiste. S’il fréquente le Jardin d’Idées depuis de nombreuses années, c’est parce qu’il cherche à retrouver une lumière d’une intensité incroyable, tout en sachant qu’il en a tout
oublié. Cette lumière est celle qu’il a rencontrée, suite à une grave maladie, au cours d’une NDE [Near death experience ou EMI : expérience de mort imminente]. Assimilant cette « supralumière »
au néant, Pierre Bacelon pratique donc le chamanisme avec l’espoir d’en retrouver la trace ancestrale. En effet, dans son livre, "La féerie du néant", il raconte en quoi le chamanisme est, pour
lui « l’étude et la pratique fondamentale du néant », un néant compatible avec la création, donc en paix avec la divinité, mais tenant compte des avancés de la relativité et de la mécanique
quantique dont on ne peut plus faire l’économie à notre époque du tout électronique et du nucléaire. Ce néant qui n’est pas sans rapport avec l’âme, l’amour, la mort et la morale, Pierre Bacelon
le confronte à ce qui est à ses yeux la preuve de notre incarnation terrestre : notre masse, en s’interrogeant sur les processus qui nous permettent de l’annuler.
La fée européenne, en tant qu’intercesseuse chamanique sera présente pour nous mener de l’imagination à l’utopie.
28/05/2008 - Des outils thérapeutiques pour décoder les ressentis - Sabine Grimm
Sabine Grimm est thérapeute. Dans son travail clinique, elle associe l’élaboration par la parole et l’analyse du
transfert à un travail centré sur le ressenti corporel en lien avec les symptômes.
Ce ressenti est un état interne, différent des mots que nous utilisons pour le décrire, qui nous informe sur la manière dont se sont encodées nos expériences de vie dans nos cellules. En effet,
les dernières découvertes en neurobiologie posent l’hypothèse d’un remodelage possible à tout âge de notre système neuronal et, de ce fait, des filtres ou des défenses mises en place comme
stratégie de survie face aux stress de notre environnement. Nos modes de fonctionnement, nos traumas, nos répétitions ainsi que nos schémas de vie sont donc inscrits à la fois psychiquement et
sous forme de carte neurale, pouvant ainsi être modifiés.
À l’aide d’outils et de protocoles créatifs issus du courant du décodage biologique et conceptualisés notamment par Philippe Levy, directeur de l’école de décodage biologique de Lyon, le monde
des ressentis s’ouvre facilement et donne accès, de manière souvent originale, à l’univers de nos mémoires. Le fil d’Ariane se déroule, nous amenant à revisiter les ressentis engrammés des
conflits ou traumas de notre histoire. Nous recontactons alors la manière dont nous nous sommes construits depuis notre naissance, pendant la période in utero et même avant notre conception,
ainsi qu’avec notre héritage transgénérationnel.
11/06/2008 - La conception biblique de la névrose - Didier Dumas
Dans la Genèse, l’origine des fantômes transgénérationnels de l’humanité est attribuée à Caïn, qui incarne la figure du «
paranoïaque intégriste », alors que Jacob, alias Israël, le petit-fils d’Abraham, incarne, lui, la figure du « névrosé obsessionnel » qui effectue un travail spirituel d’une vingtaine d’années
avant d’en émerger (comme cela se passe de nos jours dans la clinique analytique).
Eve ayant conçu son troisième fils, Seth, en remplacement de son fils mort, Abel, dans la descendance des Hébreux, le fantôme d’Abel s’est transmis par les femmes et, dans l’histoire d’Abraham et
de ses descendants, ce fantôme d’enfant mort est responsable de la stérilité dont souffrent les matriarches, Sara, Rebecca et Rachel.
Après avoir brièvement présenté l’héritage généalogique d’Abraham et la façon dont Dieu a guéri Sara et Rebecca de leur stérilité, nous verrons, avec Jacob, en quoi la névrose est, du point de
vue biblique, le produit d’un « vieux fantôme », comment Jacob s’en libère grâce à un rêve (comme cela se passe dans la clinique analytique) et comment ses deux épouses, Rachel et Léa, viennent à
bout du fantôme d’Abel, en reproduisant un scénario dont elles ont hérité de Sara.