SAISON 2005-2006
21/09/2005 - Nous sommes ce que nous mangeons - Jean Ithurriagues
Médecin généraliste, créateur du Centre d'Études et de Recherches Macrobiotiques, Jean
Ithuriague nous racontera comment la rencontre de l'œuvre de G. Ohsawa, le créateur de la Macrobiotique, a changé sa vie. Il nous parlera l'art de l'harmonisation du Yin et du Yang dans
l'alimentation, laquelle doit être personnalisée en fonction de l'âge, du sexe, de la saison, de la région, de son état physique et mental, et peut être, ce qui est le plus important, de son but
personnel. Il nous présentera le principe unique et les sept conditions de la santé, c’est-à-dire en bref, sa pratique de la médecine, qu'il envisage maintenant plus comme un "DO" (une voie) et
un « art de vivre » que comme un traitement de la maladie.
La nourriture étant « la source de la vie » dit-il « quelque soit la maladie, il existe un régime adapté à la personne, à sa maladie et à son traitement. Je ne vois pas pourquoi, en médecine
classique, on ne propose des régimes que pour quelques maladies comme le diabète, l'hypertension ou la goutte ».
12/10/2005 - La méthode Padovan : réapprendre à
marcher pour mieux s’exprimer Agnès Graillot & Sophie
Servent
Brésilienne, ancien professeur à l’école Steiner de Sao Paulo et orthophoniste, Béatriz Padovan fait partie de ces pédagogues que la difficulté de la tâche, loin de rebuter,
incite au contraire à découvrir de nouvelles voies. Une conférence de Steiner lui donne l’intuition d’une solution possible aux difficultés de langage des enfants que, malgré ses compétences,
elle ne parvient toujours pas à rééduquer. Marcher, parler et penser sont trois étapes fondamentales du développement de l’enfant. Selon Steiner, chacune de ces trois phases concourt à
l’acquisition de la suivante, tout en se développant de façon concomitante. Or si l’orthophonie traditionnelle travaille le langage et la pensée, elle ne prend pas en compte le développement
moteur. S’inspirant des travaux de Temple Fay, un neurochirurgien américain, Béatriz Padovan invente une méthode de rééducation à partir de ces éléments, en y ajoutant le fruit de ses propres
élaborations. Reconsidérant tout le développement sensitivomoteur du nourrisson (des premiers gestes à une pensée élaborée) en une séquence structurée et systématique de mouvements, elle ajoute
aux « patterns » de la marche découverts par Temple Fay des séquences spécifiques pour les yeux , les mains et la bouche. L’individu est ainsi considéré et rééduqué dans sa globalité.
L’objectif de la méthode Padovan est de favoriser la maturation complète du système neurologique nécessaire au bon développement de nos fonctions. Comment procède cette méthode (qui s’adresse à
tous les professionnels de l’éducation et du soin : orthophonistes, orthodontistes, psychomotriciens, kinésithérapeutes, ostéopathes, enseignants, etc.…) ? C’est ce que vous découvrirez avec
Agnès Graillot et Sophie Servent, deux orthophonistes qui ne se contenteront pas de vous parler de cette méthode mais vous en présenteront une démonstration
vivante.
16/11/2005 - La mémoire de l’eau
- Jean-Pierre Lentin
L'eau constitue 70 % de nos tissus et joue un rôle
essentiel dans nos processus vitaux que l'on commence à peine à soupçonner. L'eau est une substance beaucoup plus complexe que ce qu'en pense actuellement la physique, puisqu'elle présente de
nombreuses « anomalies » qui n'ont pas encore trouvé d'explication scientifique. Celles-ci permettent de supposer que les molécules d'eau s'agrègent de différentes manières, notamment après une
irradiation électromagnétique ou le contact avec une préparation homéopathique à dose infinitésimale. On parle alors d'eau « structurée » ou « dynamisée » qui mémorise et transmet aux cellules
des signaux de nature énergétique. L'histoire de la « mémoire de l'eau » n'a donc pas commencé avec Jacques Benveniste et ne s'arrêtera pas après sa disparition. Dans ce domaine, les pionniers du
XXème siècle sont Viktor Schauberger, Theodore Schwenk, Giorgio Piccardi et Carmen Capel-Boute, Louis-Claude Vincent et Jeanne Rousseau, Stanislas Bignand et Marcel Violet, Franz Morell et
Wolfram Rasche, Jean Pagot, Etienne Guillé, Cyril Smith, Catherine et Dang-Vinh Luu, Fritz-Albert Popp ou le grand biologiste Albert Szent-Gyorgyi, qui écrivait dès 1947 que « les protéines ne
sont que des impuretés de l'eau ». Actuellement, les recherches se poursuivent, notamment sur l'impact « d'énergies subtiles » (ondes électromagnétiques ultra-faibles émises par les êtres vivants
ou autres types d'ondes inconnues de la science actuelle) sur l'eau, ainsi que sur l'action qu'a la pensée sur la structure de l'eau (dans les laboratoires russes de parapsychologie et au Japon
grâce aux photos de micro-cristallisations de Masaru Emoto).
Journaliste, écrivain et documentariste scientifique, Jean-Pierre Lentin a entre autres publié : Je pense donc je me trompe, les erreurs de la science de Pythagore au big-bang, Albin Michel 1979,
Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, Albin Michel 2001, Le cerveau et les drogues, Le Panama Éditeur, 2005, et il en prépare un autre sur la mémoire et les mystères de
l'eau.
14/12/2005 - La perception chinoise du
temps - Elisabeth Rochat de la
Vallée
Dans la pensée chinoise traditionnelle, la perception du temps diffère de celle que nous en avons aujourd'hui. Cette différence est en partie due au bouleversement de notre
vision du monde qu’a engendré l’avancé scientifique et technologique. Il existe toutefois des différences qui ne sont pas réductibles à ce bouleversement, mais qui tiennent a la façon dont les
Chinois se projetaient dans un ordre du monde et s'y inséraient. Pour eux, l'espace et le temps ne sont pas des abstractions, mais des lieux concrets, des moments qualifiés semblables au modèle
des Quatre saisons. Chaque endroit, chaque moment est déterminé pour fournir un cadre ou un être, lui aussi pourvu de ses qualités spécifiques, qui y déroule son existence en obéissant à des
séquences découpant dans le temps des moments qui s'agencent rythmiquement. L'apparition de séquences analogues, la répétition de rythmes semblables, en des circonstances cependant variées, forme
des cycles qui sont l’expression de la loi naturelle.
Mieux vaut donc connaître ces cycles pour bien mener sa vie personnelle ou sociale, préserver sa santé et ménager ses forces. Cependant, le temps n'est pas enfermé dans ces cycles. Chaque moment
est unique en ses déterminations et ses potentialités. Et, comme le moment perdu ne se rattrape jamais, l'art de vivre est la connaissance du bon moment : de l'opportunité. L'opportunité n'est
toutefois pas une attitude égoïste et vulgaire. Pour la saisir, il faut avoir le cœur libre et être totalement désintéressé, car ce n'est pas alors son désir qui prime, mais l'opportunité de
l'insérer fructueusement dans le moment afin de participer au rythme cosmique.
Cette façon de concevoir le temps laisse ouverte les questions concernant sa nature et son rôle : y a-t-il un « produit » du temps, une évolution, un accomplissement tributaire de l'écoulement du
temps dans une direction précise ? Ou le temps n'est-il que le déroulement de ce qui est déjà intégralement à l'origine et quel est alors le sens de
l'histoire?
18/01/2006 - La vision astrologique de Ptolémée
- Yves Lenoble
Toutes les grandes traditions ont insisté sur
l'interpénétration du Ciel et de la Terre dans la constitution, la vie et la destinée humaine : une réalité que les astrologues vivent au quotidien et que Claude Ptolémée, au deuxième siècle
après Jésus-Christ, a su formuler le premier en un épais traité clair et rigoureux.
Chaque planète, indique le Tétrabible de Ptolémée*, correspond à un âge de la vie, une direction de l'espace, une humeur (une qualité élémentale ou un élément), un ensemble de caractéristiques
physiques et psychologiques, etc. Tous les mouvements du ciel ont leurs répliques dans nos vies et les changements d’humeur qu’ils génèrent chez nous se manifestent aussi bien au niveau
individuel que collectif. Au niveau individuel, les configurations célestes sont à prendre en considération dès la conception, bien que celles qui s'effectuent à l'instant de la naissance et dans
les heures qui la suivent soient les plus essentielles.
* Ou : Le livre unique de l’astrologie, traduit et commenté par Pascal Charvet, NiL éditions, 2000.
22/02/2006 - La médecine électromagnétique - Jean-Pierre Lentin
La médecine électromagnétique est un des secrets le mieux gardé de la médecine actuelle. De nombreux appareils
électromagnétiques (dont certains se sont développés à la fin du XIXème siècle, et d'autres ont été mis au point plus récemment par la recherche scientifique universitaire ou des chercheurs
indépendants) ont une action thérapeutique sur de nombreuses maladies, à moindre frais que les médicaments pharmaceutiques et sans leurs effets secondaires néfastes. Les réussites de la médecine
électromagnétique concernent pour l'instant la lutte contre la douleur (production d'endorphines), le traitement de fond des rhumatismes, arthrites ou arthroses (repousse du cartilage), la
cicatrisation des blessures, brûlures et éruptions cutanées, la régénérescence de certaines cellules, ou le traitement de la dépression et de la toxicomanie. On fonde donc aujourd'hui des espoirs
sérieusement étayés en ce qui concerne le cancer, les maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, Parkinson, scléroses) et la régénérescence des cellules nerveuses après des lésions accidentelles,
ainsi que l'élimination ciblée de microbes infectieux et la possibilité d'un diagnostic global (holistique) de l'origine des maladies. L'étude des thérapies électromagnétiques rejoint bien sûr
celle des effets néfastes de certaines ondes (micro-ondes du téléphone portable, par exemple). Elle se complète par des recherches fondamentales sur le rôle de l'électromagnétisme dans le
fonctionnement des êtres vivants, l'importance de l'énergétique et de l'information qui annoncent une nouvelle révolution pour la biologie.
Journaliste, écrivain et documentariste scientifique, Jean-Pierre Lentin a entre autres publié : Je pense donc je me trompe, les erreurs de la science de Pythagore au big-bang, Albin Michel 1979,
Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, Albin Michel 2001, Le cerveau et les drogues, Le Panama Éditeur, 2005, et il en prépare un autre sur la mémoire et les mystères de
l'eau.
15/03/2006 -
La guérison spirituelle et la transformation qu’elle m’a
apporté - Paul-André
Latulippe
Cette causerie, à cause de sa très mauvaise qualité audio n'est pas proposée, cependant vous trouverez une Causerie de Paul-André Latulippe ci-dessous à la date du 17/10/2007
(tenir compte du très fort accent québécois).
Didier Dumas a rencontré Paul André Latulippe dans un stage organisé par des élèves de Marie Lise Labonté. Celle-ci ayant
acquit la capacité de permettre aux êtres de lumière de s'exprimer par sa bouche, canalise les anges Xédah et Michaël. À la sortie de ce stage, Didier a acheté les livres de ses canalisations.
L'une des premières choses qui l'a frappé est que la première canalisation publiée des anges Xédah est exactement le même enseignement qu'ont reçu ceux qui font du chamanisme par l'intermédiaire
des guides de Daan van Kampenhout et Ivana Caprioli qui ont introduit le chamanisme dans notre groupe.
Dans le groupe des élèves de Marie Lise Labonté, Paul André Latulippe est « enracineur », c'est-à-dire qu'il s'installe à côté de la personne qui canalise, branche ses chakra sur les siens afin
de constituer une prise de terre qui enracine celui qui canalise en se transformant en une « forme vide » dans laquelle les anges ou d'autres entités peuvent alors s'exprimer. Didier l'a invité
pour qu'il nous fasse partager ce qu'il a vécu dans cette rencontre vibratoire avec ces entités de l'au-delà et qu'il nous parle des enseignements que lui et ses amis reçoivent de cette façon,
depuis dix ans, sur la transformation que la Terre et nous-même sommes présentement en train de vivre. Il nous parlera du mal-être que peut engendrer cette transformation, des ajustements et
transformations profondes qui se sont opérés dans sa propre vie et celles de ceux avec qui il travaille, ainsi que des outils de guérison proposés par ces entités pour transmuter les
blessures.
05/04/2006 - Femme désirée, femme
désirante - Danièle
Flaumenbaum
Alors que la conception de la vie a radicalement changé et qu'il est socialement admis que l'épanouissement sexuel fait partie des mœurs de notre époque, pourquoi les femmes
ont-elles toujours autant de mal à vivre leur sexualité ? Qu'elles aient 20, 30, 40 ou 60 ans, elles continuent aujourd'hui encore à être sous l'emprise de difficultés. Pourquoi le corps ne
sait-il pas ressentir le désir ou éprouver le plaisir de la rencontre amoureuse dans sa pleine expansion ? Comment les femmes construisent-elles leur sexualité ? Quelle place y tient la mère ? Et
pourquoi les relations entre hommes et femmes continuent à être une source d'incompréhension, de fatigue et de drame ?
Notre monde n'a pas encore intégré que la sexualité adulte s'origine dans le corps à corps affectif que l'on a eu nourrisson et tout petit enfant avec les personnes qui prennent soin de nous. Les
petites filles ne peuvent rêver de devenir « maman » que si leur mère est heureuse de l'être. Elles doivent aussi pouvoir grandir, en sachant que la sexualité qu'elles vivront quand elles seront
grandes leur donnera du plaisir et des forces.
Au croisement de la gynécologie, de la médecine chinoise, de la psychanalyse et de l'approche transgénérationnelle, le livre de Danièle Flaumenbaum s'appuie sur plus de trente ans
d'expérience.
10/05/2006 - La sexualité féminine
taoïste - Catherine
Despeux
Pour les taoïstes, la racine de vie ou de mort est la sexualité. Elle est le point de départ d’une triple transformation qui conduit l’être vers son épanouissement. Chez
l’homme comme chez la femme, le calme de l’esprit engendre chaleur et bien-être que l’on diffuse peu à peu dans tout le corps. Dans l’alchimie taoïste, on appelle cette étape la « transformation
de l’essence en souffle ». Puis, la détente du corps, qui augmente avec celle croissante de l’esprit, engendre de multiples transformations psychophysiologiques : c’est la deuxième étape, celle
de la « transformation du souffle en force spirituelle ». La troisième étape, celle de « la transformation de la force spirituelle et son retour au grand vide » apporte chaleur, lumière,
plénitude : la vie se nourrit alors de l’ouverture au vide dans une verticalité qui relie l’individu au Ciel et à la Terre.
Professeur à l’Inalco, Catherine Despeux a publié de nombreux ouvrages dont, entre autres, La Moelle du phénix rouge, Guy Trédaniel, 1988, Immortelles de la Chine ancienne, Paradès, 1990, Taoïsme
et corps humain, Guy Trédaniel, 1994.
07/06/2006 - Les phénomènes paranormaux : une histoire
d’amour et de magie - Gilles
Perrin
Gilles Perrin est Passeur d'âme. Jamilla Latrech qui a travaillé avec lui, lui a demandé de nous parler de ce travail.
Loin de l'exorcisme et des fantômes, le phénomène entitaire est à reconsidérer dans une perspective plus « humaine ». La compréhension de ce qu'il est et sa démystification permettent en effet
une approche claire et respectueuse. Traiter le phénomène débouche alors sur une pratique simple et efficace. Cette opérativité fait également appel à la connaissance de la magie active, pratique
qu'il convient également de ramener sur des bases quelque peu dépouillés d'imaginaire collectif. Reste alors des règles simples, précises et concrètes à la portée de tous. Ces règles constituent
la base du traitement des phénomènes de la « magie noire » et autres envoûtements. Entités et magies sont de véritables domaines d'expérimentation et de recherche s'appuyant sur une lecture
énergétique subtile dans laquelle l'intuitif tente de se marier harmonieusement avec le rationnel, l'esprit avec la matière, alors c'est « l'âme qui agit ».