SAISON 1999-2000
29/09/1999
- Lecture mythanalitique : la religion d’Asclépios - Willy Barral
Le christianisme, religion à mystère, a emprunté l'essentiel de sa construction
symbolique à d'autres mythes plus anciens, notamment hellénistiques et sumériens. C'est vers l'un la d'eux : la religion grecque d'Asclépios que nous irons surfer, avant d'aller naviguer, dans un
deuxième temps, sur les fonds baptismaux d'un autre enfant divin : le Christ. Pour répondre au rythme lent du laboureur, j'aborderai en deux temps cette exploration de ce qui fonde notre
humanité: la fonction symbolique des mythes, rêves incarnés de l'humanité. Car, si le rêve est l'expérience personnelle reconnue, depuis Freud, comme l'expression de notre être profond, enraciné
dans une histoire singulière, le mythe est, quant à lui, le rêve de la société.
Le mythe est le rêve public, tandis que le rêve est le mythe individuel. Si notre mythe individuel, notre rêve, coïncide par chance, avec celui de la société, alors nous sommes en harmonie avec
notre groupe, dans une psyché collective. Sinon, l'aventure nous attend dans la forêt sombre!
Ainsi donc, à Epidaure, naissait un dieu, Asclépios, tardif descendant, en quelque sorte, du sage égyptien Imotep. Asclépios guérissait, déjà, grâce à la lumière de l'esprit surgit des ténèbres
de l'inconscient. 500 ans plus tard, Jésus de Nazareth, dit le Christ au temps de Paul, fondera à son tour, au sein du peuple juif, la première thérapie holistique, en conjuguant au présent la
loi (en tant qu'interdits symboliques du cannibalisme, de l'inceste et du meurtre), l'amour (en tant que don et pardon), la foi (en tant que foi en un dieu incarné en chacun des humains, tous
potentiellement compétents à être dieu, en tant qu'êtres de désir en infinitude). Il fût ainsi le premier psychanalyste! Le transfert n'étant, à tout prendre, que la version moderne de la foi
pour tous les mystagogues agnostiques.
27/10/1999 - Utopie de l’invention
- Georges Mourier
Pas de présentation spécifique à cette Causerie, mais celle
ce notre conférencier :
Georges Mourier, ingénieur passionné par la musique et la physique théorique, s'est consacré surtout à l'étude et aux
applications pratiques de la propagation électromagnétique et de son interaction avec les " plasmas ", qui sont des collections de particules chargées électriquement. Longtemps membre de la
Compagnie générale de TSF, puis de Thomson-CSF, enseignant dans diverses universités et écoles françaises et étrangères, il est également familier de nombreux laboratoires français et étrangers
consacrés aux techniques de radar, de physique des hautes énergies, de fusion nucléaire contrôlée.
17/11/1999 - La féminité ou l’accès de la femme à une sexualité adulte - Danièle
Flaumenbaum
Danièle Flaumenbaum présentera successivement :
La construction de la petite fille capable d'accéder au "génie de son sexe", selon Françoise Dolto. La mutation engendrée par l'avènement du maternel et les retrouvailles avec ses ancêtres. La
pratique de l’énergétique sexuelle permettant l'épanouissement de la communication à l'autre. Et pour finir quelques notions d'alchimie féminine chinoise.
Pas de Causeries en décembre 1999 et janvier
2000.
16/02/2000 - La création scientifique
- George Mourier
Cette Causerie est pour le moment
indisponible. Aucune présentation spécifique (cf 27/10/1999 et 06/12/2000).
15/03/2000 - La danse du feu - Ghislaine Bourgogne
Aucune présentation spécifique de cette Causerie, cependant voici une présentation de notre conférencière :
Travaille avec Willy Barral,psychanalyste et auteur de :"C'est la parole qui fait vivre
"séminaire Dolto à l'Unesco, Gallimard.
Formée à l'analyse transgénérationnelle. Présidente de l'association "la Maison qui chante " sur les recherches en ethno-médecine amazoniennes. Co-auteur de l'ouvrage "Guérir autrement , au delà
des médecines habituelles" dirigé par Dr Philippe Wallon, Albin Michel. Recherches dans le champ paranormal depuis 25 ans.
19/04/2000 - La Vision - Ghislaine de Laage
Pas de présentation spécifique à cette Causerie, mais celle ce notre conférencière :
Ghislaine de Laage est orthoptiste (l'orthoptie est une branche liée à l'ophtalmologie,
visant à rééduquer le parallélisme des 2 yeux pour que le cerveau puisse construire la vision binoculaire, c'est-à-dire le fait de pouvoir ou non associer les images panoramiques données par
chaque œil).
Ghislaine de Laage a acquis une pratique plus large dans laquelle elle a intégré au fil des années des éléments extérieurs à la formation de base d'orthoptiste, pour ouvrir la notion de " voir ".
Elle travaille sur la vision et les relations dans la vision (quelle vision avons-nous de nos ancêtres, quelle vision nos ancêtres ont-il pour nous ?), associant la binocularité aux lignées
paternelles et maternelles.
17/05/2000 - L’énergie masculine : l’art de passer le pouvoir - Benny Cassuto
L'énergie ce n’est pas un fluide magique,
c’est l'actualisation dans le vivant de ce qui fait lien entre le haut et le bas, entre l'avant et l'arrière, entre la droite et la gauche, entre le ciel et la terre, entre ce qui est mort et
vivant, entre les ancêtres et nous-mêmes, entre nous en tant qu’ancêtres et descendants, c’est ce qui fait lien. C’est ce qui fait lien entre un espace supposé invisible et un espace visible,
parce que c’est facile de faire des liens entre les espaces visibles, c’est très facile, c’est tellement facile que quelque fois on a même plus besoin de lien, c’est une aliénation, donc on a
besoin de s’en séparer. Le plus difficile c’est d’établir un lien avec ce qui apparemment, et c’est ça l'énergie masculine, c’est ça l'énergie paternelle, c’est ça qui est si difficile pour les
hommes ; c’est une vrai difficulté. Je dirai que la transmission de ce point de vu là est assez maladroite donc, certainement qu’à chaque génération il y a quelque chose à réinventer de ce
que pourrait être une énergie masculine digne de ce nom, c’est-à-dire pas honteuse, pas hargneuse, pas méprisée et pas méprisante, consistante et
respectueuse.
28/06/2000 - Le sacrifice d’Isaac ou les origines de la pédagogie occidentale - Didier Dumas
La mythologie de la culture dans laquelle
l'enfant s'incarne joue un rôle incontournable dans sa construction mentale. Elle installe le cadre cosmologique dans lequel il lui faut se construire et donner sens à sa vie. Elle lui explique
l'apparition l'être humain et lui offre des réponses aux questions qu'il se pose sur la mort et l'au-delà. Elle établit des frontières entre l’univers où il vit et celui de ses ancêtres. Elle
marque donc autant son système de représentations que la construction de ses idéaux. Il en est ainsi dans toutes les cultures, si ce n'est que dans la nôtre s’y superpose une « mythologie
scientifique », celle des images à travers lesquelles la science nous présente l’univers. Mais comme la science ne prétend ni savoir d’où surgit la vie ni pourquoi la mort existe, la mythologie
biblique reste le plus souvent la seule référence dont disposent les parents pour répondre aux questions des enfants sur les mystères du vivant, de l'engendrement et de la mort. Ceci, même dans
les familles où l'on se veut athée, car ils n'en trouvent alors généralement pas d'autre que celle qu'on leur a donnée dans leur propre enfance. Cela, même dans les familles où l'on se veut
athée, car les parents n'en trouvent alors généralement pas d'autre que celle qu'on leur a donnée dans leur propre enfance.